Messes de la Nativité de notre Seigneur Jésus Christ
le 24 Décembre à 19h30 et à Minuit !
le 25 Décembre à 10h30
Les Sacrements
Les sacrements sont des signes visibles du don gratuit (la grâce) de Dieu, institués par le Christ et confiés à l’Eglise. Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie divine. Les rites visibles (eau, imposition des mains, onction…) sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement (pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l’ordination…)
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L’Esprit Saint prépare aux sacrements par la Parole de Dieu. Les sacrements fortifient et expriment la foi, leur fruit, s’il est d’abord personnel, contribue aussi à la communion de toute l’Eglise. « Une âme qui s’élève, élève le monde ».
L’Eglise célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles du Christ où chacun selon sa vocation particulière : les ministres ordonnés (diacres, prêtres et évêques), catéchises, lecteurs, missionnaires… assure la communion du Peuple de Dieu.
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Les sacrements sont de trois ordres : les sacrements de l’initiation (baptême, confirmation, eucharistie), les sacrements de guérison (pénitence et réconciliation, l’onction des malades), les sacrements au service de la communion (le sacrement de l’Ordre, le Mariage)
« Le sacrement est le signe qui remémore ce qui a précédé, à savoir la passion du Christ ; qui met en évidence ce qui s’opère en nous pas la passion du Christ, à savoir la grâce ; qui pronostique, je veux dire qui annonce à l’avance la Gloire à venir » Saint Thomas d’Aquin (Somme Théologique Partie III, Question 60, Article 3).
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Contacter le secrétariat de la paroisse au 05 59 81 04 83 pour toute demande de sacrement ou pour rencontrer un prêtre.
Le Baptême
Le baptême, la confirmation et l’Eucharistie sont les trois sacrements par lesquels on devient chrétien.
Le Christ a proposé le baptême à tous pour que tous aient la Vie en Dieu. Il l’a confié à son Eglise, en même temps que l’Evangile, lorsqu’Il a dit à ses apôtres : « Allez de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » ( Jn III, 5)
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Le cheminement proposé pour s’y préparer s'adapte à l'âge et à la maturité de la personne.
L'Eucharistie : le Trésor des trésors
Eucharistie vient d’un mot grec qui signifie « action de grâce » : louange, action de grâce rendue à Dieu. On désigne plus particulièrement par ce mot, chez les chrétiens, l’action de grâce de Jésus lors de la Cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples. Les chrétiens se réunissent pour célébrer Jésus mort et ressuscité, pour associer à sa vie nouvelle tous ceux qui y communient dans la foi.
La confirmation
La confirmation accomplit le don du Baptême. C’est le sacrement qui donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.
Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque ineffaçable. Ce sacrement ne peut donc être reçu qu’une seule fois.
La confession :
le secret de la paix de l'âme
Le Seigneur Jésus-Christ est le médecin de nos âmes et de nos corps. II a pardonné ses péchés au paralytique et il lui a rendu la santé du corps (Mc II, 1-12). Il a voulu que son Église continue son œuvre de guérison et de salut, par la force de l’Esprit Saint. C’est le but des deux sacrements de la guérison : le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation et le sacrement de l’Onction des malades.
L'onction des malades
Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions « extrême onction » et « derniers sacrements ». La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.
Il s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.
Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie.
Les fruits du sacrement de l’Onction des malades sont :
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L’union du malade à la souffrance de Jésus au moment de sa Passion.
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Le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse.
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Le pardon des péchés si la confession n’a pas pu être possible.
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Le rétablissement de la santé, dans certains cas.
Le mariage
Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans cette alliance se révèle le plus pleinement l’histoire des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité.
C’est un engagement pris devant Dieu. La dignité de cet engagement s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements : la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité. Chacun des fiancés doit être pleinement libre au moment de son engagement. Les conjoints se promettent fidélité, et cette promesse est source de confiance réciproque.
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La préparation au mariage s'étale sur plusieurs rencontre avec le prêtre. Le sacrement du mariage apportera une véritable force dans le couple dans la mesure où celui-ci mettra Dieu au centre de sa vie par la prière et la Sainte Messe le dimanche.
Sacrement de l'ordre
Au sein de l´Eglise catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l´on appelle « ministres ordonnés ».
Leur mission dans l´Eglise leur est confiée, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l´ordre, généralement appelé « ordination ». Le sacrement de l´ordre se caractérise par l´imposition des mains et la prière deconsécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toutes.
Le ministre ordonné manifeste à tous que c´est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.
Les évêques
Le mot « évêque » vient du grec episcopos, qui désigne la mission de veiller sur la communauté, de la protéger, pour que celle-ci se comporte le plus justement possible en véritable peuple de Dieu. Les évêques reçoivent, comme les Apôtres, la plénitude du sacrement de l´Ordre. Ils sont garants de l´annonce de la foi et de l’Evangile dans leur diocèse. Ils sont responsables quant à
l´administration des sacrements, avec toutes les questions pastorales que cela soulève aujourd’hui. Enfin, les évêques exercent une responsabilité de gouvernement (que l´on appelle aussi « charge pastorale »), au nom du Christ, envers « la portion du peuple de Dieu (diocèse) qui lui est confiée ».
Les prêtres
Les prêtres sont ordonnés par l´évêque de leur diocèse.
Ils sont co-responsables de l´Eglise locale : le prêtre est défini comme coopérateur, collaborateur de l´évêque. Il est « envoyé » (un don fait) à une communauté, il n´en est pas le délégué.
Ses missions peuvent s´exercer dans des cadres très divers. Mais, quelque soit la charge que le prêtre a reçu (une ou plusieurs paroisses, une aumônerie…) sa présence consiste toujours à éveiller chacun au Christ, à sa parole libératrice.
Les diacres
Par leur ordination, les diacres signifient et rappellent à tout le peuple de Dieu, que l’Eglise ne doit cesser de manifester la charité du Christ pour tout homme. En particulier les plus pauvres, ceux qui sont à la marge.
Ils sont au sein de l’Eglise, et pour le monde, le signe du Christ serviteur « lui qui s’est anéanti en prenant la condition de serviteur et devenant semblable aux hommes » (Ph II,7). Le geste du lavement des pieds (Jn XIII) est le signe par excellence du Dieu qui vient à la rencontre de l’homme par un chemin bouleversant, celui du service.